Cette performance a été conçue initialement pour les galeries d’entomologie des musées d’histoire naturelle, mais elle peut être proposée dans tout espace public ou privé, en intérieur comme à l’extérieur.  Elle découle d’« Arachnées » – créée par la Cie Ahtenysti en 2013 – inspirée du mythe d’Arachné, la femme-araignée. Mais, la performance qui s’ensuit de cette pièce, est ôtée de tout caractère narratif. Radicalement épurée, elle se concentre exclusivement sur l’image de l’araignée, une fois le processus de métamorphose, irréversible, de la femme en araignée, s’est achevé.

L’idée principale est de suggérer, à travers le corps seul, l’araignée, ses mouvements secs, saccadés et imprévisibles, sa façon d’évoluer dans un espace neutre, sa façon d’être à l’affût d’une proie, de la guetter, de la traquer et de la dévorer, son attente, sa relation avec une autre araignée, le tissage minutieux de sa toile, d’une répétitivité à la fois tranquille et maniaque, son interminable suspension sur son fil…

Elle met en jeu, deux (ou plusieurs) performeurs dans la posture stylisée et chorégraphique de l’araignée qui, sous le mode de l’improvisation, mais munis d’une palette de mouvements et d’intentions précise et déterminée, évoluent dans l’espace, parmi les spectateurs et interagissent avec ces derniers.

Chaque performance dure une quinzaine de minutes et peut être répétée plusieurs fois dans la journée.